La manne financière créée par les élèves étrangers n’est plus d’actualité

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Des commissions scolaires de la Colombie-Britannique ont perdu des millions de dollars, car le nombre d’inscriptions d’élèves provenant de l’étranger s’est effondré depuis le début de la pandémie.

Un grand nombre d’entre elles vont devoir revoir leur modèle de financement pour cibler d’autres types de revenus.

Avant la pandémie, les montants provenant des frais d’inscription des élèves étrangers qui rentraient dans les coffres de la commission scolaire de West Vancouver pouvaient représenter jusqu’à 13 % de son budget, selon son directeur, Chris Kennedy.

En 2019-2020, ces revenus s’élevaient à 10 millions de dollars, une somme qui a chuté de 40 % au cours de la dernière année, selon la commission scolaire, et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.

Les commissions scolaires de Vancouver, de Burnaby ou de Coquitlam reçoivent normalement chacune plus de 25 millions de dollars provenant des frais d’inscription des élèves étrangers.

À la Fédération des enseignants de la Colombie-Britannique, la directrice de recherche Andrée Gacoin souligne le caractère imprévisible de ce modèle de financement.

Environ la moitié des revenus des commissions viennent des élèves internationaux, c’est certain que cela allait être problématique.Une citation de :Andrée Gacoin, directrice de recherche, Fédération des enseignants de la Colombie-Britannique

Certaines commissions scolaires, comme celle de Surrey, plafonnent déjà leur financement provenant des frais d’inscription d’élèves étrangers. Pour la commission scolaire de Surrey, la limite est de 2 % de son budget en raison de l’importante demande pour des places dans ses écoles situées dans une région de forte croissance.

D’autres commissions scolaires de la province étudient la possibilité d’adopter un plafonnement semblable.

Avec des informations de Joel Ballard

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