La nomination de Ousmane Sonko au poste de Premier ministre par le Président Bassirou Diomaye est perçue comme une manœuvre politique ingénieuse. Cette décision a permis de déléguer certaines responsabilités présidentielles tout en renforçant la protection du Président contre les attaques directes, en faisant de Sonko une sorte de bouclier.
Sonko, avec son dynamisme et son expérience, joue un rôle crucial en apaisant les préoccupations communicationnelles du gouvernement. Une seule de ses interventions vidéo a suffi pour combler les lacunes en communication, suscitant une réaction de panique chez les opposants politiques. Ces derniers craignent particulièrement les réformes et les enquêtes sur les détournements de fonds publics qu’il pourrait initier.
Les tentatives de l’opposition pour créer une division entre Sonko et Diomaye, comme celles de l’ancien politicien Doudou Wade, semblent vouées à l’échec. Sonko, tout en étant un Premier ministre efficace, agit de manière à laisser le Président Diomaye se concentrer sur les affaires d’État majeures. Cette stratégie rappelle la manière dont Soguel Maiga opère au Mali, en assumant une position de première ligne pour protéger le Président.
L’efficacité et la complémentarité du duo Sonko-Diomaye sont considérées comme bénéfiques pour le Sénégal. Leur coopération assure une gestion transparente et dynamique du pays. Les efforts de l’opposition pour les déstabiliser semblent inefficaces face à leur détermination et à leur cohésion
