CAN 2023 : Aliou Cissé hué par des supporters sénégalais à l’aéroport (vidéo)

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Les soutiens de Karim Wade, candidat écarté de la présidentielle du 25 février 2024, soupçonnent certains des sept sages du Conseil constitutionnel de « corruption ». Et, ce mercredi 31 janvier une commission d’enquête parlementaire a été mise en place à l’Assemblée nationale. Entre le leader de la République des Valeurs (RV) et les juges constitutionnels, les Libéraux ont tiré sur tout ce qui bouge.

Ils avaient en renfort les députés de la majorité. Prenant la parole, Abdou Mbow a conforté les députés belliqueux qui ont insisté pour la création de ladite commission.

Selon le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar, qui s’adressait aux députés libéraux, rien ne peut leur arriver dans l’exercice de leurs fonctions. Comme pour les encourager à pourfendre davantage les magistrats. Abdou Mbow , citant quelques articles de la Constitution et le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, estime que celle-ci leur permet de convoquer toute personne. « Et je pense que les juges ne sont pas des malaka », lance-t-il.

Poursuivant, le responsable de l’APR trouve que cette situation peut mener à une crise institutionnelle. « Si aujourd’hui on dit que des juges ne seront pas jugés. Si des collègues sont incriminés ou qu’on porte plainte contre eux, alors l’Assemblée nationale ne lèverait pas leur immunité parlementaire. Et en ce moment, on va aller vers une crise institutionnelle et ce serait un précédent dangereux pour ce pays. Donc revenez à la raison. L’Assemblée nationale fera son travail, la résolution sera votée et la commission d’enquête sera installée », déclare Abdou Mbow.

Ainsi, comme l’indique l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, la commission est partie pour être installée par la force de la nouvelle inter coalition Wallu- Benno Bokk Yaakar.

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