État de santé de l’ex-leader de Pastef : Yaw inquiète pour Sonko

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Habib Sy, coordonnateur de la Conférence des leaders de Yewwi askan wi (Yaw), et Aïda Mbodji ont exprimé hier leurs préoccupations quant à l’état de santé «critique» de leur allié Ousmane Sonko, à qui ils ont rendu visite hier à l’hôpital Principal.

Par Mamadou T. DIATTA – L’état de santé de Ousmane Sonko, leader du parti dissous Pastef, préoccupe au plus haut point les membres de la Conférence des leaders de la Coalition Yewwi askan wi (Yaw). Ces derniers ont exprimé, hier, leurs vives inquiétudes à ce propos. «Ousmane Sonko est méconnaissable. Même nous, qui étions venus le voir, il avait du mal à nous reconnaître», a renseigné Aïda Mbodji, présidente de l’Alliance nationale démocratique (And/Saxal liggeey), lors d’un point de presse au siège du Parti républicain pour le progrès (Prp) de Déthié Fall. Cette dernière a poursuivi son propos, très émue et très indignée de cette situation que traverse son allié hospitalisé actuellement au service de réanimation de l’hôpital Principal, et où il observe une grève de la faim depuis plus de 25 jours. Mme Mbodji dira avoir rendu compte au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, de l’état de santé de Sonko à qui ils n’ont pas pu remettre le présent du chef religieux et le message de ce dernier. Le coordonnateur de la Conférence des leaders de Yewwi, Habib Sy, emboîtera le pas à sa compagne de lutte. Et c’est pour accuser le Président Macky Sall d’être «le principal responsable de ce qui arrive, lui et son gouvernement». M. Sy qualifie de «très critique» la situation sanitaire de Ousmane Sonko. «Ousmane Sonko est entre la vie et la mort. Là où se trouve actuellement le président Ousmane Sonko, ce n’est pas sa place», a soutenu Habib Sy. Avant de prévenir : «Au moment où nous vous parlons, tout est possible, tout ! C’est vrai que la vie et la mort sont entre les mains de Dieu, mais nous pouvons avoir des appréhensions.» «On doit laisser le président Ousmane Sonko retourner auprès de ses épouses afin que ces dernières s’occupent bien de lui», a laissé entendre l’ancien ministre d’Etat Habib Sy.
Ce dernier s’est dit frustré du «silence» de la Communauté internationale. Mais aussi de l’absence de réaction de la part des «pays amis» du Sénégal. Non sans saluer les réactions de «quelques Ong des droits humains». M. Sy rappelle qu’ils ont adressé un courrier au Haut-commissaire des Nations unies aux droits humains, qui «est resté sans suite». Le responsable de l’opposition est aussi remonté contre la Cedeao dont il taxe les dirigeants de «mauvais médecins, qui ne sont là que pour préserver les intérêts des chefs d’Etat».

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