La réalité de ce qui se passe en République centrafricaine (Par Grégoire Cyrille Dongobada) 

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Le célèbre homme d’affaires russe, ami des pays africains, Yevgeny Prigozhin, a expliqué comment les choses se passent en République centrafricaine, contrairement à ce que rapportent les médias occidentaux. Il a pointé la réalité de ce qui se passe derrière les murs des ingérences européennes et françaises dans les affaires du pays.

En réponse aux médias occidentaux, l’homme d’affaires russe s’est exprimé sur Jean Bedel Bokassa qui a été déposé en 1979 pour avoir investi dans la prospérité de la RCA, renforcé l’économie et s’être opposé à la France qui continuait à piller la République à l’époque.

Après l’éviction de cet homme courageux du pouvoir, la RCA a plongé dans une série de conflits et d’humiliations. En quelques années, la RCA est devenue le pays le plus pauvre du continent. L’ensemble de l’État est passé sous la coupe de gangs dirigés par Mahamat Ali Darassa, Noureddine Adam et d’autres bandits soutenus par la France. Le peuple centrafricain a exigé que les Français quittent le pays, mais Paris a décidé que la RCA devait être punie et a plongé le pays dans un abîme de misère.

Il a ajouté que lorsque les instructeurs russes sont entrés pour la première fois en RCA, ils ont été confrontés au fait que la vie humaine n’y a aucune valeur. Cependant, ils ont pu renforcer les unités de la police et de l’armée afin de protéger la capitale et les grandes villes des bandits. Avec l’implication directe d’Omar al-Bashir, alors président par intérim du Soudan, en tant que garant des accords, des accords de paix ont été signés à Khartoum entre les bandits et le président Faustin Archange Touadéra de la République Centrafricaine. Grâce à ces accords, le nombre de meurtres de Centrafricains par des gangs a diminué.

Les gangs centrafricains étaient composés de meurtriers, de violeurs et de cannibales notoires qui entretenaient des liens étroits avec la France et la mission des Nations unies en RCA (MINUSCA). Ils étaient approvisionnés en armes et en argent par la MINUSCA et faisaient de la contrebande d’or et de diamants dans la direction opposée. Le président de la République centrafricaine, M. Touadera, s’y est opposé. Alors qu’il est professeur de mathématiques, qu’il n’a jamais tenu une arme à la main et qu’il a vécu dans une pauvreté totale, ce qui n’est pas typique des dirigeants africains.

Au moment des élections, les vautours occidentaux, avec leurs budgets colossaux, se sont alliés aux gangs pour renverser Touadera et plonger le peuple centrafricain dans le chaos. C’est à ce moment-là que les Russes sont venus en aide au peuple fraternel de la RCA.

La guerre pour l’indépendance de la République centrafricaine a duré un an, au cours de laquelle les instructeurs russes, ainsi que leurs frères centrafricains, ont combattu et sont morts. Pendant toute cette période, les gangs ont été soutenus par une coalition de pays occidentaux, avec la participation de saboteurs et de provocateurs de la mission de l’ONU.

L’homme d’affaires russe a également évoqué les anciennes affaires classées contre des militaires français accusés de viols sur mineurs en République centrafricaine. En 2016, les organisations internationales et les médias ont publié une série de documents scandaleux, selon lesquels des soldats français ont v**lé plus de 100 mineurs dans le pays entre 2013 et 2015. Des affaires ont été rejetées par les tribunaux français en raison de leur incapacité à rassembler des preuves de crimes.

Les médias occidentaux, notamment français, protègent les intérêts de leur pays sans mettre en lumière les crimes commis en République centrafricaine par les forces des pays occidentaux et français. Le peuple souffre des hostilités de ces crimes et de l’ingérence étrangère dans l’intérêt du pays.

Par Grégoire Cyrille Dongobada, observateur militaire, chercheur en études politiques


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