Nécessité de revoir certaines prérogatives : ce diagnostic de la Coalition « Gueum Sa Bopp » qui explique le « sur-pouvoir » du régime de Macky 

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A l’analyse du programme de la Coalition dirigée par Bougane Guèye Dany, plusieurs points soulignent la nécessité de revoir certaines prérogatives étatiques, mais surtout présidentielles. Pourtant loin d’être une volonté ou décision personnelle, mais plutôt issus de la synthèse des résultats de l’écoute attentive des Sénégalais, effectuée par le Mouvement « Gueum Sa Bopp », ce diagnostic de la Coalition « Gueum Sa Bopp » qui explique le « sur-pouvoir » du régime de Macky colle plus que jamais à la situation actuelle du pays. Dès son entame, le programme souligne ces options ne sont ni figées, ni exhaustives mais traduisent des défis prioritaires et impératifs à relever d’urgence pour arracher notre pays de l’escroquerie politique, du coma économique et de la précarité sociale. Et cette vision commence par une nécessité plus qu’urgente de réformes constitutionnelles.
La première est de protéger la Constitution des manipulations politiciennes : toute modification de la constitution sera applicable quinze (15) ans après son adoption par referendum.
Sur un autre volet qui répond même à ce fameux délit «d’offense au chef de l’Etat » dont la Société Civile réclame son abrogation, portée au pouvoir la Coalition Gueum Sa Bopp compte par une voie légale interdire au Président de la République d’être chef de parti. En plus il ne présidera plus le Conseil Supérieur de la magistrature, qui gère la carrière des magistrats ; ceci pour une justice libre de toute pression venant de l’Exécutif.
Pour justement des élections transparentes, son organisation sera confiée à une Commission Electorale Nationale Indépendante dont les membres seront choisis par l’assemblée nationale, en plus de l’adoption du bulletin unique pour plus d’efficience et de transparence du vote et la suppression de la liste majoritaire aux élections législatives afin de faire élire tout député directement par le peuple, dans chaque département.
Pour éviter l’histoire « des dossiers sous le coude » qui peut pousser un président à vouloir s’accrocher au pouvoir ou protéger ses arrières, « Gueum Sa bopp » envisage aussi de détacher l’Inspection Générale d’État de la présidence pour plus d’autonomie et lui permettre de transmettre ses rapports directement au procureur de la République en cas de nécessité de poursuite.
Et si au bout de trois mois aucune poursuite n’est engagée, l’IGE peut s’autosaisir. A la lecture de cette dernière mesure envisagée, certains Directeurs Généraux de sociétés nationales et autres agences ne manqueront pas de frémir.

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