L’ex-ministre libérale Dominique Vien fait le saut en politique fédérale. Elle sera candidate pour le Parti conservateur du Canada (PCC) dans Bellechasse—Les Etchemins—Lévis lors des prochaines élections, qui pourraient être déclenchées dès dimanche.
Selon les informations obtenues par Radio-Canada, les conservateurs vont officialiser la candidature de Mme Vien au cours des prochains jours. Le chef Erin O’Toole pourrait même se présenter aux côtés de sa candidate vedette dès samedi à Lévis.
Dans Bellechasse—Les Etchemins—Lévis, Dominique Vien tentera de succéder au député conservateur sortant, Steven Blaney, qui avait déjà annoncé son intention de ne pas briguer un sixième mandat auprès de ses électeurs.
Steven Blaney représente les électeurs de Bellechasse—Les Etchemins—Lévis à la Chambre des communes depuis 2006 (archives).
PHOTO : SEAN KILPATRICK
L’ex-ministre sous Stephen Harper n’avait pas caché son souhait de voir le directeur de son bureau de comté, Richard Côté, lui succéder comme député à Ottawa. Le bureau du Parti en aura finalement décidé autrement.
Désistement
Au cours des derniers jours, Dominique Vien avait été pressentie à la chefferie du parti municipal Repensons Lévis. La femme de 54 ans s’était finalement désistée.
Originaire de Lévis, Dominique Vien a siégé une douzaine d’années à l’Assemblée nationale du Québec en tant que députée libérale de Bellechasse. Elle a occupé plusieurs fonctions ministérielles sous les gouvernements de Jean Charest et de Philippe Couillard.
Dominique Vien a occupé plusieurs fonctions sous les gouvernements Charest et Couillard, dont celles de ministre du Tourisme et de ministre responsable du Travail (archives).
PHOTO : SENACTUTV.COM / CANADA
Élue pour la première fois en 2003, elle avait été défaite à l’élection de 2007 avant d’être reportée au pouvoir en 2008. Elle avait été réélue en 2012 et en 2014 avant d’être défaite à nouveau lors de l’élection de 2018.
Pour le 3e lien
Dominique Vien se présente sous la bannière d’un parti qui appuie fermement le projet de tunnel Québec-Lévis du gouvernement Legault.
Lorsqu’elle portait les couleurs des libéraux provinciaux, Mme Vien défendait farouchement la nécessité de construire un troisième lien dans la région.
Le gouvernement Legault réclame actuellement qu’Ottawa assume 40 % des coûts de la future infrastructure. Jusqu’ici, le fédéral lui a opposé une fin de non-recevoir, plaidant qu’il ne finance plus les projets autoroutiers
.
Avec les informations de Sébastien Bovet et Olivier Lemieux
