Dakar) Ils étaient nombreux à l’ouverture de la session ministérielle en marge de la 1ère réunion de Haut niveau pour une transhumance transfrontalière apaisée dans le couloir Ouest a Dakar, aujourd’hui est l’ouverture de la session ministérielle.
Le Ministre de l’Élevage et de la Pêche République du Mali, le Ministre Adjoint chargé de la Planification et du Développement de la République du Libéria, les représentants des Ministres de l’élevage des Républiques de Gambie, de la Guinée, de la Mauritanie et de la Sierra Leone, le Commissaire chargé de l’Agriculture, de l’Environnement et des ressources en eau de la Commission de la CEDEAO, le Représentant de la FAO, le Directeur Exécutif du Hub Rural, le représentant des Organisations des pasteurs et des éleveurs entre autres.
Le Gouvernement du Sénégal est honoré d’accueillir en terre africaine du Sénégal pour se concerter sur la problématique du pastoralisme et de la transhumance transfrontalière. Un sujet important qui les mobilisent tous aujourd’hui.
En effet, le pastoralisme en général et la transhumance transfrontalière en particulier, jadis facteur d’enrichissement mutuel, est depuis quelques années sous la rampe de l’actualité en raison des problèmes sécuritaires auxquels notre région est confrontée.
Selon le Ministre Samba Ndiobene Ka, « des impacts économiques indéniables génère ce système mobile d’élevage (valorisation des espaces désertiques, développement des échanges de produits animaux, intégration des systèmes de production, création d’emplois), nombre de nos analyses ne mettent en relief que les problèmes que rencontrent le pastoralisme et la transhumance transfrontalière, notamment les difficultés croissantes d’accès aux ressources naturelles, de plus en plus rares ».
Il faut aussi noter que la région est confrontée au doublement de sa population tous les trente ans, et qui est en proie à l’avancée du désert, il est évident que l’on perde de vie l’acuité de la compétition pour l’accès au foncier, au pâturage et à l’eau. Il s’y ajoute la dégradation des conditions sécuritaires dans le Sahel avec son corollaire, le déplacement massif de et du bétail vers des régions moins hospitalières. Cette situation ne saurait « perdurer au risque de plonger les populations dans la paupérisation qui fait le lit du terrorisme, un cercle que l’on sortir » selon le Ministre de l’ÉLevage et des productions animales de la République du Sénégal, Samba Ndiobene Ka.
Il ajoute, « dans cette perspective, il est important de mettre en place un mécanisme permettant de prévenir la survenue des conflits rattachés au pastoralisme et à la transhumance transfrontalière et de sécuriser les espaces pastoraux. Il s’agira de garantir aux pasteurs le plein droit d’exploiter les ressources pastorales en vue de la satisfaction de leurs besoins socio-économiques et culturels. Un exercice de ce droit doit obéir à une gestion rationnelle des ressources naturelles et à la protection de l’environnement », dixit-il.