(Dakar) Venue représenter Son Excellence M. Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali ainsi que le Gouvernement et le peuple du Mali, le Ministre de l’Élevage et de la pêche du Mali, Dr Rokia Maguira Kane montre toute sa satisfaction à participer à cette rencontre, dont l’importance ne saurait échapper à aucun en raison du sujet, qui est une préoccupation commune pour tous.
En effet, l’élevage dans nos pays est caractérisé par la transhumance avec des amplitudes très variables, qui est reconnue comme un système rationnel pour l’exploitation et la valorisation des pâturages saheliens.
Cette transhumance transfrontalière est de plus en plus pratiquée dans les pays du Couloir Ouest : Mano River Union (Guinée, Libéria, Sierra Léone), Sénégambie (Gambie, Sénégal) et Mali, Mauritanie et Guinée Bissau. Elle doit être pratiquée dans les normes de respect de l’environnement, des règlementations, des us et des coutumes des zones et pays de séjour afin d’éviter les nombreux conflits qui en découlent principalement entre agriculteurs et les éleveurs. De même, les pays d’origine des animaux transhumants doivent prendre les dispositions afin d’éviter la propagation des maladies contagieuses.
En cela, Dr Rokia Maguiraga Kane, Ministre de l’Élevage et de la pêche du Mali, « félicite les États de la CEDEAO pour avoir institué la délivrance du certificat international de transhumance (CIT) pour prévenir ces conflits et mieux encadrer le mouvement transfrontalier des troupeaux ».
Pour elle, « les réunions du cadre de concertation pour la transhumance transfrontalière entre nos pays, objet de notre rencontre d’aujourd’hui, constituent des opportunités de mesurer le chemin parcouru dans la mise en oeuvre de cette volonté commune de nos États. En ce qui concerne le Mali, des dispositions législatives et réglementaires ont été prises enfin d’organiser et de contrôler les mouvements de transhumance nationale et transfrontalière, parmi lesquelles la Loi 01-004 du 27 février 2001 portant charte pastorale en République du Mali et son décret d’application. Les déplacements internationaux des troupeaux et l’utilisation du CIT par les troupeaux en transhumance dans les pays voisins y sont très explicités. Le contrôle de ces mouvements de transhumance est assuré par les services vétérinaires », martèle le ministre Dr Rokia Maguiraga Kane.
Mariem SALL