Macky Sall et cie se lâchent : « Sonko est sponsor leader de la meute d’insulteurs publics du Pastef »

Réuni en session ordinaire, le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’Alliance pour la République (APR) a vivement réagi à la visite du Premier ministre Ousmane Sonko à Rebeuss, où il est allé rencontrer les jeunes militants de PASTEF incarcérés, dont Azoura Fall et Kaïré.

Dans un communiqué rendu public, les responsables de l’APR ont dénoncé un « comportement irresponsable et provocateur » de la part du leader de PASTEF, qu’ils accusent de « sponsoriser les insulteurs publics » de son parti. Selon eux, ce geste vise à exercer une pression inacceptable sur la justice à la veille de procès impliquant des figures du régime précédent. SourceA rapporte que le SEN a qualifié cette visite de « confirmation de la dérive populiste d’un homme qui veut soumettre les institutions à son agenda personnel. »

Par ailleurs, les républicains ont condamné fermement les propos tenus dans une vidéo par Azoura Fall, à l’encontre de l’ancien président Macky Sall. Ils ont également exigé la libération immédiate de Farba Ngom, Lat Diop et Abdoulaye Ndiaye, qu’ils considèrent comme des « otages politiques d’un régime qui a fait de la persécution sa méthode de gouvernance ». SourceA  souligne que pour l’APR, le dialogue politique proposé par les autorités actuelles est une « ruse politicienne » visant à valider des décisions unilatérales. Le parti présidentiel sortant affirme maintenir sa position de retrait du dialogue tout en respectant la souveraineté des autres formations membres du Front pour la Défense de la Démocratie et de la République (FDDR).

Enfin, le SEN s’est penché sur la situation sécuritaire en Casamance, s’inquiétant de la résurgence des attaques armées, notamment le braquage d’un convoi de collecteurs de noix d’acajou à Boutoupa Camaracounda. Il appelle l’État à renforcer son action sécuritaire dans cette zone longtemps en proie à l’instabilité. Sur le plan judiciaire, le SEN a dénoncé la mise en accusation de cinq anciens ministres comme une « agression contre l’État de droit ». SourceA rapporte que l’APR y voit une volonté manifeste de règlement de comptes, au lieu d’un processus de justice équitable.

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