L’audit des états financiers du Programme de Promotion de la Microfinance Islamique au Sénégal (PROMISE) pour l’exercice 2019 a révélé des pratiques financières inquiétantes, notamment des dépenses importantes sans justificatifs. Selon le rapport d’audit relayé par le quotidien Yoor-Yoor, Yaye Fatou Diagne a dépensé 666 millions de FCFA sans fournir les documents nécessaires.
Le rapport précise que 569.929.428 FCFA provenant de la contrepartie nationale ont également été dépensés sans pièces justificatives, indiquant une gestion négligente des fonds publics. En outre, une somme de 100.073.785 FCFA a été jugée inéligible, avec des entreprises telles que Le Soleil, GFM, Foutanké, Lamco Industrie, Gie Ndawa Compagnie, Saly Princess, et AB Partners mentionnées comme bénéficiaires.
Les révélations les plus préoccupantes concernent la prise en charge de certains journalistes, des conférences de rédaction (CRD) et divers transports, tous financés sans justificatifs. Cela soulève des questions sur l’intégrité et la responsabilité financière au sein du programme PROMISE.
