Rebeuss : « Pas une goutte d’eau à la prison de Rebeuss depuis 04 jours » , selon FRAPP

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Dans un communiqué rendu public, ce mardi 10 octobre 2023, le mouvement Frapp informe qu’il n’y a pas une goutte d’eau à la prison de Rebeuss depuis 04 jours.

Toujours dans cette note, le mouvement des activistes informé également que « les femmes otages politiques » ont « entamé une grève de la faim. Voici l’intégralité du communiqué paru sur Facebook !

« FRAPP : PAS UNE GOUTTE D’EAU À LA PRISON DE REBEUSS DEPUIS 04 JOURS, ET GRÈVE DE LA FAIM ENTAMÉE PAR LES FEMMES OTAGES POLITIQUES DE LA PRISON DE CAMP PÉNAL LIBERTÉ 6.

En cette période de canicule, les détenus de la prison de Rebeuss, dont des centaines de prisonniers politiques dans l’incertitude quant à la date à laquelle ils seront jugés, font face, en plus de la promiscuité liée à surpopulation carcérale, à une pénurie d’eau depuis quatre (04) jours aujourd’hui. Vous imaginez la cruauté de ce tableau qui porte la froide signature du régime liberticide de Macky Sall. Coumba Ndoffène Dione de Keur Massar, détenu à la chambre 44 de la prison de Rebeuss, est très gravement et pisse du sang.

À la prison de Camp pénal Liberté 6, les femmes détenues politiques ont entamé aujourd’hui une grève de la faim. Les repas partis aujourd’hui sont revenus. Elle demandent la libération immédiate et sans condition de tous les détenus politiques, dont le chef de l’opposition sénégalaise Ousmane Sonko, l’aération des chambres et des salles de bains pour lutter contre les moisissures, les champignons et l’humidité, Le désengorgement de la prison et la désinfection des chambres, une alimentation saine et équilibrée, l’affichage du règlement intérieur de la prison et l’organisation d’activités sportives.

Le secrétariat exécutif national (SEN) du FRAPP dénonce encore ces longues détentions de plus de mille sénégalaises et sénégalais dans ces conditions atroces pour leur opposition à la politique néocoloniale et prévaricatrice de nos ressources du régime liberticide et démocraticide de Macky Sall.

Le FRAPP interpelle les organisations de défense des droits de l’homme, les organisations de la société civile ainsi que les organisations politiques, face à cette situation qui touche à la dignité de l’humanité.

Le FRAPP tiendra l’administration pénitentiaire, le ministre de la justice et Macky Sall responsables de toute conséquence pouvant découler du calvaire entretenu de ces sénégalaises et de ces sénégalais dans les différentes prison du pays.

« FRAPP : PAS UNE GOUTTE D’EAU À LA PRISON DE REBEUSS DEPUIS 04 JOURS, ET GRÈVE DE LA FAIM ENTAMÉE PAR LES FEMMES OTAGES POLITIQUES DE LA PRISON DE CAMP PÉNAL LIBERTÉ 6.

En cette période de canicule, les détenus de la prison de Rebeuss, dont des centaines de prisonniers politiques dans l’incertitude quant à la date à laquelle ils seront jugés, font face, en plus de la promiscuité liée à surpopulation carcérale, à une pénurie d’eau depuis quatre (04) jours aujourd’hui. Vous imaginez la cruauté de ce tableau qui porte la froide signature du régime liberticide de Macky Sall. Coumba Ndoffène Dione de Keur Massar, détenu à la chambre 44 de la prison de Rebeuss, est très gravement et pisse du sang.

À la prison de Camp pénal Liberté 6, les femmes détenues politiques ont entamé aujourd’hui une grève de la faim. Les repas partis aujourd’hui sont revenus. Elle demandent la libération immédiate et sans condition de tous les détenus politiques, dont le chef de l’opposition sénégalaise Ousmane Sonko, l’aération des chambres et des salles de bains pour lutter contre les moisissures, les champignons et l’humidité, Le désengorgement de la prison et la désinfection des chambres, une alimentation saine et équilibrée, l’affichage du règlement intérieur de la prison et l’organisation d’activités sportives.

Le secrétariat exécutif national (SEN) du FRAPP dénonce encore ces longues détentions de plus de mille sénégalaises et sénégalais dans ces conditions atroces pour leur opposition à la politique néocoloniale et prévaricatrice de nos ressources du régime liberticide et démocraticide de Macky Sall.

Le FRAPP interpelle les organisations de défense des droits de l’homme, les organisations de la société civile ainsi que les organisations politiques, face à cette situation qui touche à la dignité de l’humanité.

Le FRAPP tiendra l’administration pénitentiaire, le ministre de la justice et Macky Sall responsables de toute conséquence pouvant découler du calvaire entretenu de ces sénégalaises et de ces sénégalais dans les différentes prison du pays.

Le secrétariat exécutif national (SEN) du FRAPP
Le 09 octobre 2023. »

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