Affaire Sweet beauty : « Si ce dossier n’aboutit pas à un non-lieu, alors nous serons tous en sursis »

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Abib Diop, Secrétaire national chargé des stratégies et de la prospective Pastef-Les patriotes, est formel : « le dossier Sweet beauty peut tenir en otage tout un pays ». Selon lui, les investisseurs deviennent frileux eu égard à la mainmise de l’exécutif sur le pouvoir judiciaire, altérant ainsi son indépendance.

« L’étau de la vie chère et des dérives autoritaires se resserrent autour des sénégalais! La cohésion nationale, mentionnée dans le préambule de la constitution, en pâtit également, affaiblissant ainsi les piliers d’équilibre de notre pays », déclare Abib Diop.

Pour lui, les juristes, professeurs d’université, hommes de lettres, chefs religieux, syndicats et tous les citoyens épris de justice doivent monter au créneau pour stopper « les désirs du prince qui risquent d’ankyloser nos institutions et de mettre à terre notre pays ».

Selon M. Diop, dans ce dossier, le certificat médical disculpe Ousmane Sonko et le gynécologue est harcelé et ses biens vandalisés. « L’officier de gendarmerie en charge de l’enquête le disculpe et il est radié. Le rapport interne de la gendarmerie le disculpe et le haut commandant de la gendarmerie est limogé. La propriétaire du salon le disculpe et elle est attaquée par deux hommes encagoulés. Les audios le disculpent », liste-t-il.

A l’en croire, un seul des éléments susmentionnés est suffisant pour discriminer Ousmane Sonko. « Dans le cas d’espèce, il n’existe ni faits constitutifs d’une infraction, ni charges suffisantes pouvant incriminer l’accusé », estime-t-il.

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