Si tous les militants et sympathisants de la Coalition Benno étaient comme Farba Ngom, l’opposition, dont la méthode est la surenchère et la manipulation serait battue à plates coutures.
Ce n’est pas parce que le président n’a pas capitalisé un bilan de taille qu’il a perdu Dakar et d’autres localités non moins importantes comme Touba. La défaite de Benno Bokk Yakkaar à Dakar trouve son explication dans l’individualisme et l’arrogance des responsables.
En effet, comment un responsable politique qui doit faire gagner son parti peut-il être dans sa tour d’ivoire, snobant ses voisins ? Comment ne pas prendre en charge les préoccupations des masses qui élisent en partageant leurs bonheurs et leurs peines et espérer en retourner être récompensé. C’est une utopie de prétendre gagner dans une zone où l’on ne fait ni de l’animation politique ni de la sensibilisation.
Mr Farba Ngom a bien raison de souligner que certains DG comme Cheikh Ba, bien que bénéficiant de privilèges et de stations privilégiées, ne mouillé pas le maillot.
Mieux, ils abandonnent le terrain aux aventuriers politiques alors qu’ils ont bel et bien un bilan gouvernemental à défendre. De plus, ils ne prennent pas la décision d’envahir les plateaux qu’occupent des charlatans de la sécheresse comme cheikh Bara Ndiaye. En politique, on ne laisse pas le terrain à ses adversaires, on ne s’éloigne pas non plus de la base avec laquelle on doit échanger.
Le moment est venu de mettre à la place des stations de l’Etat des gens capables d’inverser la tendance et d’affronter les manipulateurs invétérés et de faire voir les grandes mutations dans lesquelles le président Macky Sall à engagé le Sénégal.
Face à des embryons politiques comme Sonko et ses affidés, il n’y a pas lieu de perdre des zones aussi stratégiques comme celles que Benno a perdu.
Le Fouta, Khombole, Diourbel, Mbour et d’autres localités ont su maintenir le flambeau de la résistance face aux marchands d’illusions et aux nihilistes. Tout ce qu’un chef d’Etat peut et doit faire pour son peuple, Macky Sall l’a fait.
On ne peut pas lui reprocher de n’être efficace et pragmatique. Le problème, ce sont les responsables à la base qui dorment, friment et ne s’ouvrent pas à leurs populations.
Il est temps de les remplacer par des gens dynamiques et conscients.
* Par Mouhamed Al-Amine Niang
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