Tué au Mali : ces zones d’ombre qui autour de la mort d’un humanitaire sénégalais de la Croix-Rouge

Mercredi dernier, deux humanitaires de la Croix-Rouge ont été tués dans une attaque survenue à Kayes (Mali).
L’un d’eux, en l’occurrence le Sénégalais Maboury Diouf, n’avait cessé de dénoncer, depuis un certain moment, des pratiques peu orthodoxes en vogue dans le milieu humanitaire. Résultat des courses, sa mort intrigue ses proches.
D’après le quotidien Libération qui soulève le débat sur cette attaque plus que troublante dans sa livraison de ce samedi, la Croix-Rouge elle-même écarte la piste terroriste dans un communiqué. 
Mais, le plus curieux est que les assaillants ont ouvert le feu sur Maboury Diouf et son chauffeur, épargnant les deux autres passagers du véhicule. Il s’y ajoute que le véhicule volé a été abandonné. Ce qui laisse penser à un règlement de comptes.
D’autant plus que notre compatriote, qui martelait que « l’humanitaire n’est pas un business », avait porté plainte contre l’Ong WHH et l’État du Niger et révélé un scandale sur les marchés, les contrats de travail et la farine offerte aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 5 ans.
Originaire de Bambey et géographe de formation, Maboury Diouf a fait ses humanités à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis et à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Réputé être un homme de principes, rappelle le journal, le défunt avait côtoyé, d’Haïti à la Centrafrique en passant par le Niger, plusieurs foyers de tensions pour aider ses prochains.

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