Edouard Mendy révèle leur discussion, avant le match retour Sénégal-Egypte : « Ce qu’on s’est dit »

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Les Sénégalais ne pouvaient pas imaginer la pression qui pesait sur les footballeurs après avoir concédé une défaite lors du match aller opposant les Lions du Sénégal aux Pharaons d’Égypte. Et ce, jusqu’à ce que le gardien de but Edouard Mendy décide de faire des révélations dans un entretien, publié hier, accordé à Foot Mercato.

Hormis la victoire de la CAN, Édouard Mendy « pense que c’est le play-off de la Coupe du monde contre l’Égypte » qui est le moment le plus fort qu’il a vécu avec la sélection sénégalaise.

Parce que, dit le pensionnaire de Chelsea, « ce qu’il s’est passé dans la journée, c’est absolument inimaginable. On est arrivé la veille d’Égypte. On était un peu déçu parce qu’on avait perdu 1-0 là-bas. La VAR n’avait pas fonctionné donc on s’était senti un peu volé. On était très déçu et très abattu mais dans notre malheur, il y avait un bonheur, c’est qu’il y avait un match retour. » Édouard Mendy de révéler : « On arrive à l’aéroport à 9h du matin parce qu’on avait un vol de nuit. Et là, il y a peut-être un millier de personnes. Ça nous recharge tout de suite, on se dit qu’il se passe quelque chose d’énorme parce qu’il y a beaucoup d’indicateurs qui nous donnaient éliminés. En plus, le champion d’Europe venait de se faire éliminer (l’Italie, sortie par la Macédoine du Nord, ndlr) donc les gens se disaient que le champion d’Afrique allait se faire sortir aussi. »

 Donc, là à l’aéroport, on s’est dit que le pays comptait sur nous, qu’il allait se passer quelque chose d’exceptionnel. On a eu la chance d’avoir un nouveau stade et de jouer notre premier match là-bas. C’était le match d’inauguration et dès qu’ils ont ouvert les portes à 11h, le stade était rempli à midi alors qu’on jouait à 17h30 ! Nous, on devait être à 2 kilomètres du stade dans notre hôtel mais on entendait les gens chanter carrément. Là, on se disait qu’il se passait quelque chose d’incroyable. », a-t-il ajouté.

Avant de poursuivre : « Je me rappelle que, quand on arrive dans le vestiaire, souvent il y a des joueurs qui vont faire la reconnaissance du terrain. Mais là, certains n’y sont pas allés parce que c’était tellement bruyant ! Puis la pression était immense ! On a la chance de marquer au bout de 4 minutes et là j’ai l’impression que le stade va exploser. »  Et de se qualifier dans le nouveau stade après le premier match où on s’est un peu fait voler, ça a demandé une force mentale de la part de tout le monde mais c’était exceptionnel. Cette année en sélection pour moi, c’est ce souvenir, plus que la finale de la Coupe d’Afrique », a-t-il conclu.

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