25% du budget général : Le ministère de l’Education nationale face à ses défis

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Arrêté à 635 milliards 927 millions 169 mille 317 F Cfa en autorisation d’engagement et 606 milliards 662 millions 533 mille 480 francs Cfa en crédits de paiement, le budget du ministère de l’Education nationale a connu une hausse de plus de 65 milliards. S’il représente 25% du budget général de l’Etat, il doit permettre d’apaiser le climat social, la résorption des abris provisoires, le téléenseignement, l’orientation vers les sciences et la technologie.

Par Badé SECK – Le budget du ministre de l’Education nationale, voté ce samedi, tourne autour de six programmes-clés. En éducation préscolaire, les crédits s’élèvent à 11 milliards 870 mil­lions 171 mille 909 francs Cfa. Ce volet du budget va prendre en charge les enfants de 3 à 5 ans, dans la perspective de favoriser le développement de leurs différentes aptitudes psychomotrices, intellectuelles et sociales pour leur permettre de faire épanouir leur personnalité propre et de construire les bases des apprentissages scolaires.
Le programme d’enseignement élémentaire s’évalue à 282 milliards 383 millions 503  mille 382 francs Cfa en autorisation d’engagement et 270  milliards 363 millions 116 mille 828 francs Cfa en crédits de paiement. Pour Mamadou Talla,  il va permettre l’amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages.
Dans le même sillage, les crédits alloués à l’enseignement moyen général, qui s’élèvent à 110 milliards 475 millions 497 mille 820 F en autorisation d’engagement et 107 milliards 511 millions 251 mille 570 F en paiement, offriront aux élèves une formation solide dans les disciplines fondamentales de la science, de la technologie et de la culture, à parfaire le développement des capacités d’observation, d’expérimentation, de recherche, d’action pratique, de réflexion, d’explication, d’analyse, de synthèse, de création d’élèves et à renforcer la maîtrise de la pensée logique et mathématique…. Alors que le secondaire vise l’administration de connaissances et aptitudes nécessaires pour l’accès aux différentes filières de l’enseignement supérieur. Ainsi, ses crédits d’engagement s’élèvent à 105 milliards 020 millions 013 mille 873 F contre 91 milliards 242 millions 010 mille 843 F Cfa en paiement.
Pour le programme éducation de base des jeunes et adultes, qui comprend l’alphabétisation, les langues nationales et les daaras modernes, les objectifs sont l’amélioration de l’offre éducative, le perfectionnement, la maîtrise des compétences de base et l’assurance d’une gouvernance efficace, efficiente et inclusive. Les crédits d’engagement se chiffrent à 2 milliards 475 millions 995 mille 413 F Cfa contre 1 mil­liard 975 millions 995 mille 413 F en paiement. Alors que le programme pilotage ministériel gestion et coordination a été doté de 123 milliards 699 millions 986 mille 920 F en autorisation d’engagement et paiement. «Mon département, au de-là de s’inscrire dans la dynamique du renforcement du capital humain, à travers l’axe 2 du Plan Sénégal émergent (Pse), vise l’amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages, est adossé au document de politique sectorielle et au Pro­gramme d’amélioration de la qualité de l’équité et de la transparence (Paquet) dont les trois axes stratégiques sont : l’amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages, l’accès équitable à l’éducation, la gouvernance inclusive et transparente», précise Mamadou Talla. Selon le ministre de l’Education nationale,  ce budget met l’accent sur la gestion axée sur les résultats et la performance et intervient dans un contexte de poursuite de gestion de la pandémie du Covid-19. «Il s’agit de maintenir la résilience, de consolider les acquis du système éducatif en renforçant les mécanismes de protection des élèves par l’élargissement de la carte scolaire, des cantines scolaires et la formation à distance des personnels enseignants.»
Aujourd’hui, l’avenir de l’école repose la réussite de certains projets majeurs comme le Programme de remplacement des abris provisoires (Prorap), le Programme d’appui au développement de l’éducation au Sénégal (Pades), le Programme d’éducation Usaid 2021-2025, le Projet du ministère pour le développement du téléenseignement (Promet), le Projet d’amélioration de la qualité et de l’équité  de l’éducation de base-financement additionnel (Paqueb-Fa).  «Ces projets incluent l’approche genre et équité pour la prise en charge des enfants vivant en zones déshéritées, notamment ceux exclus du système éducatif», rappelle le ministre.

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