Litige foncier: Tahirou Sarr, homme d’affaires, fait main basse sur l’héritage de Soukeyna Lame

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Le nom de l’homme d’affaires Tahirou Sarr apparaît encore, dans une affaire foncière. Le nommé El Hadj Pape Seydou Samb, natif de Dakar-Plateau, héritier de Mme Soukeyna Lame, propriétaire de la maison litigieuse, conteste les lenteurs notées dans la diligence du différend l’opposant à Tahirou Sarr. L’héritier de la défunte vertueuse et brave dame, très disposé à se battre, dénonce un traitement inique et inéquitable du dossier. Après 20 ans, regrette-t-il, le plaignant peine à obtenir gain de cause dans cette sarcastique affaire d’escroquerie et d’abus de pouvoir.

L’homme d’affaires Tahirou Sarr, cité dans plusieurs dossiers litigieux et affaires foncières semble être un homme atypique. Adepte probablement, des sensations fortes et des « deals » destructeurs, l’homme d’affaires s’implique toujours, dans des affaires lugubres. Cette fois, dans ce litige avec les enfants de Soukeyna Lame, Tahirou bute sur un « roc » qui se dit déterminé à faire face. Conscient de la capacité de nuisance de l’homme sans « coeur », originaire du Fouta, El Hadj Pape Seydou Samb se plaint de manière ouverte du traitement et de la lenteur de leur dossier au niveau du Tribunal.

Retracant l’histoire à l’origine du différend, le plaignant indique que l’homme d’affaires avait pris en location un magasin de sa défunte mère qu’il donnait en sous location. Ainsi, il récupère l’argent sans rien remettre en retour à la famille. Ledit magasin est partie intégrante du terrain TF1451 R de 28 ha à usage d’habitation, appartenant à Soukeyna Lam à la rue Sandiniéry.

Très futé, Tahirou Sarr a loué l’espace à une Pharmacienne. Il recevait mensuellement 500 000 FCfa. Alors qu’il donnait à la famille plaignante 260 000 FCfa mensuel. Un engagment qu’il n’a jamais respecté. Suffisant pour la famille de la défunte Soukeyna Lame de dénoncer la volonté d’arnaquer du gus, « suceur de sang » de pauvres.

Refusant, la famille a esthé en Justice. Et, rendant son jugement, le Tribunal avait ordonné à l’homme d’affaires de payer les arriérés de location, estimées à plus de 49 millions de FCfa. Mais, les héritiers de Soukeyna Lame se trouvent toujours, dans l’impossibilité de recouvrer cet argent.

Face à l’ordonnance d’expulsion, Tahirou Sarr a demandé à la pharmacienne, occupant l’espace de déposer une demande en référé sur difficultés. Puisque, cette dernière l’accablait et lui demandait un autre emplacement, avant de vaquer des lieux. Cette demande en référé pour difficultés a été introduite par 4 fois. Mais, précise-t-il, le Tribunal a refusé.

Avant de vider le dossier, le Tribunal avait comdamné Tahirou Sarr a payer en plus des 49 millions 400 000 FCfa, un montant de 20 millions de FCfa de dommages et intérêts. Au lieu d’exécuter, Tahirou Sarr a fait des manigances pour finalement parler de 35 millions de FCfa que la famille n’a pas vu. Jouant avec le temps, Tahirou Sarr a, ensuite interjeté appel à la Cour d’Appel.

Vu la tournure du dossier, le plaignant commence à douter de ses avocats. N’empêche, le protestatire qui révèle avoir perdu une de ses soeurs et son nevu pour défaut d’argent, lance un appel au Ministre de la Justice pour une diligence de ce dossier. Il se demande qui devrait être ce « puissant » Tahirou Sarr, intouchable au Sénégal.

L’héritier reconnaît l’existence d’un protocole d’accord signé entre Tahirou et sa famille. Mais, dit qu’il a été absent lors de cette signature. De cet accord, Tahirou avait pris l’engagement de reconstruire un bâtiment. Mais, en faisant les travaux, les enfants de la Soukeyna ont constaté que l’homme d’affaires voulait construire plus en hauteur. C’est ainsi que les héritiers ont agi, tout en lui demandant d’arrêter les travaux.

A retenir Tahirou Sarr a été hébergé par cette famille durant ses périodes de galère. Auojourd’hui, devenant un puissant homme d’affaires, au lieu de rendre la pièce de la monnaie, il opprime une famille en souffrance. Il est accusé dans ses pratiques de soudoyer et de corrompre des personnes influentes pour empêcher la diligence de ce dossier. Il applique les mêmes méthodes et pratiques dans d’autres affaires, concernant des familles lébous pour les déposséder de leurs biens fonciers ou immobiliers.

Ecartant l’éventualité de prendre les 35 millions de FCfa de Tahirou Sarr, il invite les autorités étatiques, surtout judiciaires à contraindre ce « bandit foncier » à payer l’intégralité de l’argent. Sinon…

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