L’Etat du Sénégal ne peut rien faire face à la hausse notée actuellement sur les prix de l’huile et de la viande. C’est en substance l’aveu du ministre du Commerce Aminata Assome Diatta qui était en visite à la Fiara. « Il y a de cela quelques semaines, il y a eu une hausse de l’aliment de bétail. Et naturellement, cette hausse se répercute sur le prix de la viande », déclare-t-elle.
S’agissant de l’huile, elle précise que c’est celle en fût et en dosette qui fait l’objet d’encadrement, et pas l’huile en bidon par exemple. « Quand on parle de denrée de première nécessité, on pense au riz non parfumé ordinaire, on pense à l’huile en fût, à l’huile en dosette, à l’eau, l’électricité », énumère-t-elle.
Pour les autres produits, par contre, ils ne font pas l’objet d’un encadrement, dit-elle, qu’ils ne sont pas véritablement nécessaires à la survie. Autrement dit, dans un pays comme le Sénégal où le commerce est libre, chaque vendeur fixe ses prix. « Quand le commerçant vend cette huile en détail, on ne peut lui appliquer la moindre sanction », soutient-elle.
« Le gouvernement n’a qu’à dire aux populations pourquoi le prix augmente alors qu’il diminue sur le marché mondial…..
Tout simplement parce que certains industriels sont partis pleurer chez le ministre pour augmenter droit de douanes…..
Conclusion : ils en ont profité pour augmenter leur prix alors que ce n’est pas justifié tout ça pour se remplir les poches »
« Au Japon, un tel aveu aurait entraîné la démission de la ministre , voire de son gouvernement avec …bonus d’excuses publiques sincères au peuple. Différences planétaires de gestion étatique. »
« Une vraie incompétente cette ministre….elle devais être limogé depuis fort longtemps «
« Ce n’est pas leurs problèmes parce qu’ils ont les moyens d’acheter l’huile et la viande quel qu’en soit leur prix. Les complaintes de la population ne les émeuvent pas. »
« Donc, pourquoi l’existence de ce ministère s’il ne peut contrôler les prix? Mais pour des meetings politiques des samedi, elle les maîtrise bien. »
