Mali / L’Onu désarme la junte, exige la libération des « détenus » et ordonne à l’armée de retourner dans les casernes. Les USA suspendent son assistance…

Le Conseil de sécurité de l’Onu exige immédiatement et sans conditions, la libération du président, de son Premier ministre et des autres membres de la transition arrêtés par l’armée.

Le SG de l’Onu a convoqué une réunion sur la question du Mali pour statuer et donner la position de l’institution. Après la réunion, les membres du Conseil ont publié une déclaration dans laquelle ils condamnent fermement et sans réserve, l’arrestation du président de la transition, du Premier ministre et d’autres responsables par des éléments des forces de défense et de sécurité le 24 mai, commandé par le vice-président, le Colonel Assimi Goïta.

Au-delà de la libération des « détenus », le conseil a exhorté les éléments des forces de défense et de sécurité à regagner leurs casernes sans délai et laisser la gestion de transition à des civils. Dans la note, le conseil exhorte les Maliens à donner la priorité au renforcement de la confiance, à l’engagement dans le dialogue et à être disposés à faire des compromis pour atteindre ces objectifs. 
Le département d’État Américain lâche la junte. Même le département d’État américain a condamné l’arrestation de ces personnalités et exige leur libération.

Les Américains sont allés plus loin. Dans une déclaration, Ned Price, le porte-parole du Département d’État, annonce la décision ferme de Washington. « Nous suspendons maintenant toute assistance à la sécurité qui profite aux Forces de sécurité et de défense maliennes que nous avions poursuivies précédemment en vertu des autorités disponibles. Les États-Unis envisageront également des mesures ciblées contre les dirigeants politiques et militaires qui entravent la transition menée par des civils maliens vers une gouvernance démocratique ».

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