Formation sur le droit international : 30 magistrats et avocats renforcent leurs compétences

Formation sur le droit international : 30 magistrats et avocats renforcent leurs compétences

Une trentaine de magistrats et d’avocats suivent depuis hier une formation de quatre jours sur les questions de la justice et de l’état de droit dans le pays. D’après les révélations du directeur de la Fondation René Cassin, cette formation spéciale, organisée avec la collaboration des Fondations Neumann et René Cassin, a été réclamée par la partie sénégalaise. Elle va permettre aux praticiens du droit et ces fondations de «réfléchir ensemble pour savoir comment, dans leur quotidien de magistrats, d’auxiliaires de la justice, ils vont pouvoir protéger les valeurs, défendre le droit et assurer une protection effective des droits et des libertés de tous les individus», souligne Sébastien Touzé.
Selon le directeur de la Fondation René Cassin,  «leur démarche vise à renforcer les capacités de la justice,  du monde de la justice et réfléchir ensemble pendant quatre jours à ce qui va être protégé» afin de chercher à comprendre «qu’est-ce que la démocratie, qu’est-ce que l’état de droit et comment, dans la fonction de juge, celle d’avocat, protéger ces principes».
L’objectif recherché à travers cette formation «est de permettre aux praticiens du droit, que sont les magistrats et les avocats, d’être familiarisés avec les normes internationales qui sont de plus en plus nombreuses (les conventions internationales, les pactes, les droits communautaires)», lesquelles «doivent recevoir application dans l’ordre interne de nos différents pays pour une meilleure adaptabilité des textes et des normes», déclare Cheikh Tidiane Coulibaly, Premier président de la Cour suprême qui présidait la cérémonie d’ouverture de cette formation.
D’après lui, c’est pour permettre aux praticiens du droit de se familiariser avec ces normes en vue d’«une meilleure justice qui garantit un meilleur état de droit». «On ne peut pas concevoir une justice sans une formation continue. On a toujours besoin d’une formation continue pour maîtriser les nouvelles normes qui se créent. Donc, c’est un besoin pour tous les praticiens du droit», justifie-t-il cette session de formation qui est une aubaine pour les auxiliaires de justice.
«Nous les avocats sommes preneurs de la formation continue. D’ailleurs c’est devenu une obligation chez nous. Les textes qui nous régissent nous obligent à nous former de façon continue. La formation initiale. Une carrière d’avocats se battit autour des connaissances que nous acquérons tous les jours. Et quand nous sommes invités à participer à des foras et des symposiums autour desquels on échange sur des thèmes de droit international, nous sommes preneurs», se réjouit le bâtonnier Me Pape Leyti Ndiaye. D’après l’avocat, ces rencontres sont des rendez-vous du donner et du recevoir. Et ils apprendront forcément quelque chose au sortir de cette formation de quatre jours. «C’est utile pour les acteurs d’être en phase avec les textes nouveaux comme anciens», soutient-il.

Par Justin GOMIS – resaction@senactutv.com

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