Présidentielle : Jadot tente de convaincre Mélenchon du bien-fondé de la réunion des gauches

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Yannick Jadot a répondu à Jean-Luc Mélenchon, qui a dit craindre d’être « instrumentalisé » à la réunion des dirigeants de gauche samedi.

L’eurodéputé EELV Yannick Jadot a répondu, lundi dans un courrier transmis à l’AFP, au leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui a dit craindre d’être « instrumentalisé » à la réunion des dirigeants de gauche samedi. « La présence de Jean-Luc Mélenchon me paraît importante », écrit Yannick Jadot, alors que le candidat de LFI à la présidentielle devrait encore être en voyage en Amérique latine et centrale, samedi, et se fera donc représenter.

L’Insoumis avait affirmé jeudi son refus de participer à un « numéro de claquettes pour dire ‘plus unitaire que moi tu meurs' », réclamant avant tout de la réunion un « pacte de non-agression » et un front commun sur certains combats contre la droite et la macronie. « Les marches, les manifestations, les tribunes ne seront pas suffisantes face aux périls » d’une extrême droite « victorieuse à la prochaine élection présidentielle », lui oppose Yannick Jadot dans son courrier de lundi.

Il y répète qu’il espère voir la réunion enclencher, « peut-être, un processus de désignation pour avoir une candidature unique » à gauche.

« Le climat de division, d’invectives parfois, n’est pas à la hauteur »

Alors que plusieurs partis ont lancé des processus séparés de désignation de candidat, « le climat de division, d’invectives parfois, n’est pas à la hauteur », et « notre responsabilité historique est de proposer (…) une alternative écologique, sociale, républicaine et européenne porteuse d’espoir », plaide l’eurodéputé Vert.

« Le moment nous oblige à trouver tous les chemins du rassemblement pour ensuite entraîner et mobiliser » les citoyens autour d’une « alternative aux cauchemars qui nous sont promis », conclut Yannick Jadot.

Les différents candidats de gauche testés dans plusieurs sondages récents sont crédités d’un important retard sur Emmanuel Macron et Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2022. Et selon un sondage paru dans le JDD dimanche, aucun candidat de gauche ne serait en mesure de battre Marine Le Pen en cas d’accession au second tour.

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