42 ans après la révolution islamique: Les acquis scientifiques et économiques de l’Iran (Par Dr. Mohammad Reza Dehshiri, ambassadeur de l’Iran au Sénégal)

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Avec la victoire de la Révolution islamique, en février 1979, une énorme évolution s’est enclenchée, en Iran, une évolution qui se caractérise, notamment, par la croissance du secteur scientifique et l’épanouissement des créativités et des talents de la jeunesse iranienne. Malgré les sanctions économiques unilatérales des Etats-Unis, au cours des 42 années qui ont suivi la victoire de la Révolution islamique, la nation iranienne a enregistré de grandes réussites, à l’échelle mondiale. Les réussites obtenues, dans les sciences du jour, dont la multiplication des cellules souches, la simulation génétique, l’aérospatiale, le lancement de missiles et les médicaments radio-pharmaceutiques, figurent parmi les acquis obtenus, en Iran, dans les années récentes. 

Un regard sur les indices de développement scientifique, économique et industriel, en Iran, montre que le pays se range, parmi les 16 premiers pays du classement mondial, et sans compter les revenus pétroliers, l’Iran s’est imposé, de nos jours, au premier rang de tous les pays moyen-orientaux, en termes des indices de développement, dont la santé publique, la sécurité d’investissement et l’augmentation de la productivité industrielle. Une comparaison entre les productions scientifiques iraniennes, de 2010 jusqu’à l’heure actuelle, démontre effectivement que le pays est, bel et bien, sur le chemin du progrès, sur le plan économique, et dans le domaine des recherches scientifiques. L’Iran est à la 21ème place, dans le classement des pays, en termes de production scientifique médicale. 

Dans le domaine de la production des médicaments, en utilisant la nanotechnologie, l’Iran est le premier pays, dans la région du Moyen-Orient. L’Iran est, aujourd’hui, en mesure d’exporter ses expériences et son savoir-faire d’ingénierie, dans le domaine de l’industrie de l’acier et de l’automobile, de la construction des centrales et des barrages hydrauliques, sans oublier la nanotechnologie et la production des médicaments. Au cours des dernières années, l’Iran a accompli des progrès énormes, dans le domaine de la défense et de l’industrie aérospatiale, et cela, dans le but d’accroitre ses capacités de défense conventionnelle et sa puissance dissuasive. A différentes occasions, une partie de ces capacités a été exposée au regard du public; l’exploitation récente d’un nouveau projet aérospatial et le dévoilement d’autres acquis scientifiques, montrent que le rythme du développement ne cesse de s’accélérer, dans le pays. Les progrès considérables du peuple iranien, dans différents domaines des sciences et de la technologie, témoignent de sa ferme volonté de franchir des pas encore plus importants à bien des égards. On pourrait considérer tous ces acquis comme un prélude à des efforts encore plus brillants, sur le chemin du progrès scientifique. Cependant, l’expérience des années passées, et, aussi, l’histoire des progrès scientifiques du monde, montrent bien que le progrès, en matière des sciences, provient du dynamisme et de la créativité intellectuels, permettant au pays de réussir son entrée, dans le milieu intellectuel et scientifique mondial.

Bien que l’Iran soit frappé, depuis une plus de quarantaine d’années, par les sanctions américaines de toutes sortes, il est toujours présent sur les marchés régionaux et internationaux. Selon le dernier rapport WDR (World Development Report) lié au Fond Monétaire International, des 15 indices économiques évalués, sur le cas de l’Iran, 13 indices ont été évalués positifs. Les progrès accumulés par les experts iraniens ont été obtenus, alors que le pays a subi, durant trente années, des sanctions que beaucoup d’experts considéraient paralysantes. Contrairement aux calculs washingtoniens, la politique de sanctions maximales n’a pas pu empêcher le peuple Iranien de continuer son chemin de progrès, ni dans le domaine du nucléaire civil, ni dans aucun autre domaine de science et de technologie.

Même les co-parrains et les défenseurs des sanctions anti-iraniennes n’occultent pas leur scepticisme, concernant l’efficacité des sanctions; et c’est la prestigieuse revue américaine «Foreign Policy», qui le confirme. La nation iranienne ne s’est jamais contentée de ses réussites et poursuivra ses efforts, jusqu’à ce qu’elle parvienne à un niveau de puissance et d’autorité, dont le progrès scientifique serait, sans aucun doute, une incontournable composante,

L’importance de la connaissance et du développement des centres scientifiques et universitaires en République islamique d’Iran

La croissance et le développement de toute société ne sont pas possibles sans tenir en compte sa potentialité en matière de science, de savoir et d’éducation, et les universités et les centres d’enseignement supérieur jouent certainement un rôle fondamental et essentiel à cet égard. La République islamique d’Iran, compte tenu de l’importance des connaissances et de l’éducation de la jeune génération, a élaboré un programme complet de développement de centres universitaires.

Selon le dernier rapport de l’Institut de recherche et de planification de l’enseignement supérieur du ministère des Sciences, des recherches et de la technologie en Iran, il existe 2468 universités dans le pays, dont 141 universités publiques (ministère de la Science, des Recherches et de la Technologie) 530 sont des unités de l’Université Azad, 309 institutions à but non lucratif, 170 centres techniques professionnels, 466 centres Payame Noor, et 953 unités des sciences appliquée  sont enregistrées dans 31 provinces du pays.

Selon le document Vision de 20 ans, atteindre la première place de la science et de la technologie dans la région en termes de réalisation de l’économie fondée sur la connaissance, se réalise en mettant l’accent sur les mouvements de logiciels et les productions scientifiques, ainsi que sur l’acquisition de connaissances avancées et la capacité de produire des sciences et des technologies.

Contributions de l’Iran aux publications scientifiques régionales et mondiales : la part de l’Iran dans les publications scientifiques dans le monde a augmenté au cours des deux dernières décennies, passant de 0,07% en 1996 à 1,5% en 2015. De même, sa part dans le total des publications scientifiques régionales est passée de 3,5% en 1996 à 28,6% en 2015. Les publications communes d’auteurs iraniens et de collaborateurs étrangers représentaient environ 19,8%. L’une des principales raisons de ces améliorations est l’importance croissante accordée aux publications scientifiques, à la recherche, à la promotion du corps professoral des universités en leur accordant des subventions, à l’attribution de bourses aux étudiants des cycles supérieurs et à leur admission dans des universités accréditées.

En 2014, la campagne nationale pour le développement des écosystèmes fondé sur une économie basée sur la connaissance a été formée par le vice-président pour la science et la technologie de la République islamique d’Iran, et maintenant le nombre officiel d’entreprises basées sur la connaissance en Iran a atteint plus de 5000 et opère dans divers domaines:

Nanotechnologie :

La République islamique d’Iran a adopté une approche globale du développement des nanotechnologies visant à créer de la richesse technologique en s’appuyant sur cette technologie émergente. En conséquence, l’Iran a réussi à acquérir une part non négligeable sur les marchés locaux et internationaux. L’entrée sur le terrain dans les délais, accompagnée d’un modèle de développement endogène en science et technologie, a également préparé le terrain pour la réalisation de cet objectif. La nanotechnologie a eu et aura un impact important sur toutes les industries du monde entier en améliorant les produits existants et en créant de nouveaux produits. Les scientifiques iraniens peuvent contribuer aux avancées mondiales dans ce domaine en améliorant leurs connaissances technologiques, en se concentrant sur leurs objectifs et en poursuivant leurs efforts dans ce domaine.

L’élaboration de politiques pour le développement des nanotechnologies en Iran a été lancée en 2001. Le Conseil de l’initiative de nanotechnologie de l’Iran (INIC) a été créé en 2003 afin d’assurer la coordination et la synergie entre toutes les institutions et agences impliquées dans le développement de la nanotechnologie. En août 2005, le «Future Strategy Plan» (Plan décennal) a élaboré la stratégie de développement des nanotechnologies en Iran 2005-15), ce qui a été approuvé par le gouvernement. Avec la mise en œuvre du futur plan stratégique et de ses trois phases supplémentaires jusqu’en 2015, l’Iran se classait au septième rang mondial de la production de nanosciences et compte aujourd’hui plus de 29 000 chercheurs. Par ailleurs, plus de 460 000 étudiants sont formés au développement des nanotechnologies. En outre, 157 entreprises produisent 361 produits et équipements liés à la nanotechnologie. Soixante entreprises fournissent également des services de développement des affaires pour diffuser la nanotechnologie dans l’industrie. Après la mise en œuvre du «plan stratégique pour l’avenir», le deuxième plan de développement décennal des nanotechnologies (2015-2025) a été élaboré en 2015 et est opérationnel depuis le deuxième semestre de la même année.

La participation active des sociétés de nanotechnologie iraniennes à des expositions internationales crédibles leur a permis de développer des interactions technologiques et commerciales avec des partenaires internationaux. À l’heure actuelle, plusieurs sociétés iraniennes de nanotechnologie exportent avec succès leurs produits fondés sur le savoir vers d’autres pays. D’autre part, la présence active du pays dans des réseaux locaux et régionaux tels que Asia Nano Forum (ANF) a permis aux entreprises iraniennes de collaborer avec la communauté internationale des nanotechnologies aux niveaux décisionnel et public. De plus, à des niveaux de décision élevés, on peut faire référence à des accords de coopération bilatéraux avec des pays tels que la Chine, la Thaïlande, la Corée du Sud et la Russie dans des domaines tels que l’éducation, les normes, la certification, la recherche et le développement en commun ainsi que les interactions commerciales.

Biotechnologie:

La biotechnologie est considérée comme l’une des technologies de pointe du XXIe siècle et fait partie des sept industries clés qui détermineront le destin socio-économique des communautés dans les décennies à venir. La biotechnologie a une longue histoire et est très bien développée en Iran. L’histoire de la recherche en biotechnologie et des centres universitaires iraniens remonte à un siècle, lorsque la biotechnologie traditionnelle était initialement utilisée pour développer des médicaments et des vaccins à l’Institut Pasteur d’Iran (PII). L’Institut Pasteur, fondé en 1921, et l’Institut Razi des sérums et des vaccins, fondé en 1924, sont deux centres bien établis en Iran pour la recherche en biotechnologie. L’institut de  Biochimie and Biophysique, fondée en 1976 et affiliée à l’Université de Téhéran, est également  engagé dans la recherche biologique. L’Institut de biotechnologie de l’Organisation iranienne de recherche pour la science et la technologie (IROST), créée en 1980, participe activement à la recherche en biotechnologie traditionnelle depuis sa création et a progressivement déplacé ses activités vers la biotechnologie moderne. L’histoire de la biotechnologie moderne en Iran remonte aux années 1980. La création de l’Institut national de génie génétique et de biotechnologie en 1989 marque un tournant dans le développement de méthodes de biotechnologie modernes dans le pays. En ce qui concerne son importance prioritaire et stratégique pour la République islamique, le Conseil de développement de la biotechnologie, rattaché à la Vice-présidence pour la science et la technologie, a été créé en 2008 en tant qu’organe principal chargé de l’élaboration des politiques, de la planification, de la direction, de la coordination et du suivi de la recherche biotechnologique dans le pays.

Promouvoir le rang de premier au Moyen-Orient et améliorer le rang mondial de l’Iran pour figurer parmi les dix premiers pays du monde d’ici à 2025 sont les principaux objectifs du Conseil de développement de la biotechnologie.

Selon les dernières statistiques du conseil, environ 15 010 experts en biotechnologie sont actuellement actifs dans le pays. Le nombre total de membres universitaires dans l’université se répartit comme suit: 15% d’instructeurs, 59% d’assistants, 17% d’associés et 9% de professeurs titulaires.

Productivité scientifique : En 2015, l’Iran s’est classé au 14ème rang mondial pour le nombre d’articles publiés sur la biotechnologie dans les revues indexées.

L’Iran se classe au 20ème rang mondial avec un nombre total de 6360 articles scientifiques dans le domaine des cellules souches et médecine régénérative, y compris thérapie cellulaire, thérapie génique, greffe de cellules souches hématopoïétiques, ingénierie tissulaire et biomatériaux.

Technologies de l’information et de la communication:

Étant donné les effets des technologies de l’information et de la communication (TIC) sur divers secteurs économiques et sociaux du pays, des chartes d’élaboration et de coordination des politiques de plusieurs conseils suprêmes ont été établis au cours de différentes périodes. Le Haut Conseil de l’informatique affilié à la Plan and Budget Organisation (PBO) est le premier à avoir été créé en 1980. Le ministère de l’Industrie, des Mines et du Commerce en tant que partie prenante du secteur manufacturier et le ministère de la Poste, du Télégraphe et du Téléphone en tant que partie prenante de l’infrastructure représentent acteurs originaux du secteur de l’information, de la communication et de l’électro électronique. Avec le développement des TIC et l’augmentation de leurs effets sur différents secteurs, les tâches et les responsabilités ont été réparties à l’échelle nationale et le processus est en cours. Le Conseil de l’information, de la communication et de la technologie microélectronique, rattaché à la vice-présidence pour la science et la technologie, a été créé en 2000 afin de promouvoir les technologies connexes, aider les entreprises fondées sur la connaissance et promouvoir la connaissance. Le conseil contribue à la commercialisation des sciences et des technologies nationales, aux côtés de la production scientifique dans les universités et les entreprises du secteur. En plus de développer l’infrastructure et les applications des TIC, le développement de cette technologie peut augmenter la productivité dans tous les secteurs économiques et manufacturiers en mettant l’accent sur le développement de la production dans ce secteur en tant qu’industrie dynamique et efficace dans le pays.

Parallèlement au développement des technologies de la communication dans les pays développés du monde, l’Iran utilise également sa capacité à développer une infrastructure de télécommunications. À cet égard, Hamrahe Aval (Mobile Company of Iran, MCI) a lancé le lancement de la 5G en 2021; Hamrahe Aval  a commencé à mettre en service la 5G depuis le début mars 2020 et sera mis en service d’ici la fin de mars 2021). Hamrahe Aval (Mobile Company of Iran, MCI) a dévoilé le programme de cet opérateur pour proposer la technologie 5G de téléphonie mobile.

Le programme 5G de MCI a démarré avec la plus grande puissance et un projet pilote a été réalisé conformément au programme prévu et sera bientôt mis en service.

Techno-médecine:

 La conception et la fabrication de puces micro fluidiques basées sur le micro-usinage pour détecter les cellules tumorales circulantes (CTC) ont été rendues possibles grâce à l’utilisation de nanostructures en silicium. Avec le développement de cellules cancéreuses dans une tumeur à l’intérieur du corps, ces cellules peuvent être isolées de la tumeur et pénétrer dans le sang. Lorsqu’ils atteignent un endroit propice à la croissance et à l’accumulation, ils forment une tumeur secondaire à un autre endroit. Ces cellules, qui sont le principal facteur de propagation et de prolifération des tumeurs, sont appelées cellules tumorales circulantes et le processus de prolifération tumorale est appelé métastase. La plupart des décès dus au cancer ont été attribués à ce processus. Grâce à la mise en œuvre de ce système, les cellules cancéreuses en circulation peuvent être détectées dans le sang. À cette fin, en utilisant simultanément deux propriétés comprenant une taille différente de CTC et de globules sanguins ainsi qu’une différence d’impédance électrique de CTC avec des globules sanguins, il est possible de détecter des CTC à partir de globules blancs. Cela serait possible en utilisant un nouveau système micro fluidique sur des puces de silicium équipées d’une structure électrique active. Cet appareil permet la prévention et la détection précoce des CTC. La convivialité est la caractéristique de ce capteur.

L’Iran est bien placé dans le domaine de la santé, malgré les sanctions de longue date imposées à l’Iran par Washington. À l’heure actuelle, environ 97% des médicaments dont l’Iran a besoin sont produits dans le pays, et nos entreprises basées sur le savoir dans le domaine de la pharmacie étudient et font des recherches pour produire 3% des médicaments importés, afin que nous n’ayons plus besoin d’importer des médicaments.

Durant la pandémie de Covid- 19, nous avons eu de grandes réalisations sur la scène internationale. Au stade de l’entrée de la pandémie en Iran, malgré les problèmes causés par les sanctions, nous avons pu effectuer des tests de diagnostic en produisant des kits de diagnostic fabriqués dans le pays et dans le domaine des ventilateurs, masques et autres articles requis de telle sorte qu’au bout de 50 jours nous sommes devenus un grand fabricant régional.

Nous avons rapidement produit les fameux médicaments utilisés pour Covid- 19 dans le monde, comme le Favipiravir et même le Remdesivir, qui est le dernier médicament antiviral du pays. Nous avons également développé un vaccin contre le corona qui est en phase de test sur l’homme

Le ministre iranien de la Santé a récemment déclaré qu’un vaccin local contre le coronavirus serait définitivement prêt à être utilisé d’ici la fin du printemps 2021.

Saeed Namaki, le ministre Iranien de la santé dit que l’Iran suit l’approvisionnement en vaccins de trois manières, dont l’une est la production nationale. «Nous pensons que nous devrions consacrer toute notre énergie à la production nationale, qui a commencé avec cinq plates-formes dans le monde, et nous n’avons aucun doute que jusqu’au printemps prochain, nous serons le premier producteur mondial de vaccins», a ajouté Namaki.

Aérospatial

La technologie aérospatiale a eu une position constante et progressive en République islamique d’Iran. La recherche aérospatiale dans I.R. L’Iran a été initiée au huitième siècle. Les huitième et neuvième siècles ont été marqués par les tentatives de Zij al-Sindhind d’Abu Abdullah Muhammad ibn Musa al-Khawarizmi, qui est une œuvre phare composée d’environ 37 chapitres sur les calculs calendaires et astronomiques et de 116 tableaux contenant des données calendaires, astronomiques et astrologiques, ainsi qu’une table de valeurs sinusoïdales. Les efforts d’exploration spatiale de l’Iran se sont poursuivis jusqu’aux XVIe et XVIIe siècles, lorsque Baha ad-Din Muhammad ibn Husayn al-Ameli a probablement écrit 17 ouvrages et œuvres sur l’astronomie et des sujets connexes. L’ère moderne a également connu de nombreux progrès dans le domaine de l’aérospatiale en Iran. 

En 1869, l’Iran a adhéré à l’Union internationale des télécommunications (UIT). En 1951, la National Géographique Organisation of Iran a été fondée. L’Agence spatiale iranienne (ISA) a été créée en 2003 et en 2005, le plan-programme spatial de l’Iran a été publié. Ce projet a abouti au lancement du satellite Sina-1 dans l’espace, résultat de la coopération entre l’Iran et la Russie en 2005. Depuis lors, de nombreux construits, parmi eux, il y a un lanceur satellite Safir (SLV); les première et deuxième fusées à sonde sous-orbitale nommées Kavoshgar-1 et Kavoshgar-2; Safir1-A SLV qui a placé sur orbite le premier satellite de fabrication nationale, nommé «Omid»; Kavoshgar-4 et Rasad-1; Navid, etc. 

2013 a été une année fructueuse pour les programmes d’exploration spatiale de l’Iran, qui a assisté au lancement de Kavoshgar-6, qui a partiellement réussi à enregistrer et à recevoir des images et des données biologiques. En 2013, «Pishgam», le premier singe atteignant 120 km de hauteur par Kavoshgar, a été envoyé dans l’espace. La même année, le deuxième singe, nommé «Fargam», a également été envoyé dans l’espace par Kavoshgar Pajuhesh. «Fajr», le dernier satellite iranien, qui était un satellite d’imagerie équipé d’un système de navigation expérimental fabriqué localement, a été lancé en 2015. La même année, l’Iran a présenté la maquette d’un nouveau vaisseau spatial habité fabriqué par l’Institut de recherche aérospatiale (ARI). Administration spatiale nationale iranienne (INSA).

Quelques réalisations : Lanceurs, satellites et autres produits Safir SLV Le premier lanceur de satellite (SLV) développé par Aerospace Industries Organization (AIO) était Safir-1A. Il a été utilisé pour placer en orbite le satellite développé par le pays, Omid. Le lancement d’Omid a classé l’Iran parmi les huit pays dotés d’infrastructures de lancement de satellites indépendantes. La réalisation de la technologie SLV pour Safir-1A comprenait l’ingénierie de système, la conception, les études préliminaires, la simulation, l’intégration et les tests, ainsi que l’assurance de qualité.

 Simorgh SLV En 2010, AIO a commencé à développer un lanceur de satellite plus puissant, baptisé Simorgh, avec pour mission de transporter des satellites plus lourds jusqu’à 350 kg en orbite terrestre basse (LEO). Son premier étage comporte quatre moteurs principaux, plus un moteur pour le contrôle d’attitude. Les moteurs de son premier étage bénéficient d’une poussée renforcée, environ quatre fois supérieure à celle des lanceurs Safir. 

Les satellites Toloo et Autsat devraient être lancés par le lanceur Simorgh.

Fusées sonores : Lorsque l’Iran a lancé sa première charge utile biologique, il a été classé comme le sixième pays à envoyer des animaux dans l’espace. Kavoshgar (l’explorateur) est le nom d’une série de lanceurs spatiaux suborbitaux de l’Iran dont l’objectif est de permettre à l’Iran d’envoyer des êtres humains dans l’espace. Huit missions ont été réalisées à l’aide de ces lanceurs, qui ont servi de tremplin à la réalisation de cet objectif, de 2006 à 2013.

Industries marines

L’Iran, avec 8500 km de lignes côtières et un accès à certaines voies navigables stratégiques internationales, est un pays important. Depuis la nuit des temps, les Iraniens ont toujours été activement impliqués dans la marine et ses industries connexes. La civilisation iranienne ancienne doit principalement ses progrès aux industries de la construction navale. Les riches réservoirs de pétrole et de gaz offshore iraniens constituent également un avantage supplémentaire pour les industries marines iraniennes. L’industrie maritime iranienne comprend un large éventail de domaines variés tels que la construction navale, les structures offshore, la pêche, les transports, les ports et le tourisme; par conséquent, il est considéré comme l’un des secteurs les plus stratégiques du pays.

La flotte navale iranienne de navires-citernes a une capacité de 16 millions de tonnes et constitue la deuxième plus grande flotte de navires-citernes au monde; en augmentant la capacité des cargos, il atteint 21 millions de tonnes. En fait, IRISL est la plus grande société marchande du Moyen-Orient. Elle exploite environ 160 navires d’une durée de vie moyenne de 14 ans et d’une capacité annuelle de plus de 5 millions de DWT. En outre, la National Iranian Tanker Company (NITC), avec 46 transporteurs et pétroliers, est la cinquième plus grande flotte de pétroliers au monde. Il convient également de mentionner que, selon l’édition 2013 de Clarksons Research, la capacité globale de construction navale dans le monde s’élève à plus de 45 millions de CGT, dont la part de l’Iran est estimée à 0,27%.


Structures offshore :

Les longues frontières maritimes de l’Iran et ses immenses ressources pétrolières et gazières offshore, ainsi que ses immenses réserves d’hydrocarbures dans la mer Caspienne et le golfe Persique, confèrent à l’industrie offshore du pays une importance capitale, en particulier au cours des deux dernières décennies. Le golfe Persique, qui compte plus de 55% des réserves mondiales de pétrole et plus de 40% des réserves de gaz, revêt une grande importance pour l’économie internationale. L’un des principaux projets de l’industrie offshore est le pont du golfe Persique, qui relie l’île de Qeshm au plateau-continent par un pont suspendu et des structures gravitaires.

Le transport maritime international représente plus de 90% du trafic commercial mondial, tandis que les autres modes de transport, notamment routier, ferroviaire et aérien, ne représentent qu’environ 10%. Actuellement, les ports iraniens contrôlent respectivement 95% et 85% des importations et des exportations du pays. L’Iran compte 11 ports principaux et 82 ports de petite taille et multifonctionnels sur les côtes nord et sud. De nombreux ports sont des centres de production en plus de leur contribution majeure au commerce. Par conséquent, la plupart des activités économiques importantes sont exercées dans les ports du pays.

Transport maritime:

L’Iran, avec environ 5800 km de lignes côtières, y compris ses îles, présente un potentiel élevé pour le transport maritime. En tant que carrefour commercial mondial, l’Iran se situe sur les corridors commerciaux nord-sud, est-ouest et centre-asiatiques et, de ce fait, au cœur des corridors commerciaux mondiaux, il peut jouer un rôle déterminant dans le transit des cargaisons entre l’Asie et l’Europe, et inversement entre les pays du golfe Persique et ceux de l’Asie centrale.

L’Iran, avec sa grande flotte de navires hauturiers, a une capacité totale de 15 300 000 TPL et 9,5% de la flotte mondiale, ce qui en fait la 23ème place du classement bien que 10 millions de tonnes de la capacité de la flotte iranienne soient dues à ses pétroliers. Selon Clarksons Research, l’Iran comptait en 2013 229 navires océaniques, dont 108 battants pavillons de l’Iran et d’autres battants pavillons d’autres pays.


Energies conventionnelles (pétrole et gaz)

L’Iran a acquis une expérience inestimable dans l’industrie pétrolière et est un pionnier dans ce secteur. La vaste infrastructure et une réputation légendaire est le résultat d’une si longue histoire. Ceci est doublé avec ses 158 milliards de barils de réserves de pétrole prouvées. Il existe plusieurs raffineries et terminaux pétroliers avec un vaste pipeline le long de la côte du golfe Persique.

Disposé de réserves de pétrole brut et potentialité de production compte tenu des réserves de gaz naturel et de pétrole, l’Iran occupe la première et la quatrième place, respectivement.

Conclusion : 

Aujourd’hui, on peut noter que la Révolution islamique en Iran s’est transformée en une puissance motrice déterminante, sur la scène géopolitique régionale et internationale. En effet, l’un des acquis importants de cette   Révolution Islamique est la renaissance des   Science et de la Culture islamiques, le retour de l’initiative chez les peuples musulmans qui sont désormais, devenus maitres de leur destin, après tant de décennies de dépendance intellectuelle et culturelle durant le régime Pahlavi. La Révolution islamique a démontré une fois de plus, la symbiose qu’il y a entre Science et Croyance, pour répondre aux besoins de l’homme moderne et aux exigences du temps, pour une Société idéale où l’instabilité et l’insécurité feraient place à une entente entre les peuples et toutes les nations du monde, et également, où tout sera mis en œuvre au service de l’homme, dont le but ultime est de le sortir de l’ignorance pour savourer le plaisir d’apprendre. 

Oui, la Révolution Islamique continue et continuera d’apporter son concours à la Civilisation et à la Culture humaines, de manière hardie sans se heurter à des obstacles d’ordre idéologique. Cette grande Révolution Islamique qui est rassurante est enracinée dans la riche Culture islamique qui s’adresse à l’être humain, au plus profond de sa conscience. Cette conscience qui, dans la recherche du bonheur, fera toujours la différence entre le Bien et le Mal, le Vrai du Faux. Pour conclure, nous pouvons constater qu’avec la résistance du peuple Iranien face à l’arrogance mondiale, l’Iran a démontré l’exemple d’un pays indépendant capable de tourner sa page par sa propre volonté, ce qui portera ses fruits pour toujours.

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