Conférence de presse de Frapp/France Dégage : La police disperse Guy Marius Sagna et Cie

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La décision d’interdiction de rassemblement prononcée par le ministre de l’Intérieur est tombée sur la conférence de presse du collectif Frapp/France Dégage. En effet, Guy Marius Sagna et ses camarades ont tenté d’organiser hier matin une rencontre avec les journalistes dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Mais c’était sans compter avec la police qui a dispersé la rencontre des activistes. «A 9h 48 minutes, le commandant du corps urbain de la police de Grand-Yoff est venu nous dire qu’il a reçu des ordres pour empêcher la tenue de la conférence de presse», a dénoncé, dans un communiqué, Frapp/France Dégage.
Selon ces activistes, le Préfet de Dakar a appelé le Délégué général du Frapp et son secrétaire administratif pour leur rappeler que «tout rassemblement était interdit et que cette conférence de presse était un rassemblement». Le communiqué de détailler : «Nous lui (le préfet) avons dit que les sièges étaient disposés dans la salle dans le strict respect des mesures-barrières. De plus, le Frapp dispose du gel alcoolique et a acheté des masques pour les journalistes. Malgré cela, le préfet a campé sur ses positions. Deux camionnettes remplies de policiers sont arrivées au moment où le Frapp annonçait aux journalistes présents l’annulation de la conférence de presse du fait du préfet.»

«Aucun ‘’ corona-business’’, ni ‘’corona-tapale”»
En lieu et place d’une conférence de presse, Frapp a envoyé aux Rédactions sa déclaration. Ainsi, Guy Marius Sagna et Cie invitent le président de la République à la «responsabilité» dans la gestion de la crise dans le cadre des programmes annoncés. «Le Frapp n’acceptera aucun ‘’corona-business’’, ni ‘’corona-tapale’’», ni ‘’corona-politique’’, ni ‘’corona xëble’’. Et nous interpellons Mansour Faye pour savoir si Diop Sy a déposé dans son dossier (la logistique pour le convoyage des vivres), une autorisation de l’Assemblée nationale», martèlent-ils. Frapp plaide aussi pour un dépistage massif dans la lutte contre la propagation du Covid-19. «Combien de malades atteints du coronavirus et combien de morts faut-il attendre pour effectuer ces dépistages massifs ? Le Frapp tient à rappeler que les pays qui s’en sortent le mieux aujourd’hui face au coronavirus sont ceux qui dépistent le plus et traitent au plus tôt leurs malades», appellent Guy Marius Sagna et Cie.SOURCEPAR BABACAR GUÈYE DIOP – BGDIOP@LEQUOTIDIEN.SN

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