Gervais Martel : «Je viens investir au Sénégal pour rendre ce qu’il m’a apporté dans ma carrière…»

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 Président du Racing Club de Lens (1988-2012 et 2013-2017), Gervais Martel garde de bons rapports avec ses ex-joueurs sénégalais. Et pour rendre la monnaie, le français est actuellement au Sénégal pour aider à développer l’Avenir Football club de Dakar.

Le projet de partenariat avec l’Avenir Football Club de Dakar: «Nous avons beaucoup de projets et ils ont avancé trop vite. Je suis venu au Sénégal pour aider Saliou Fall à développer son club, Avenir Football club de Dakar. Je suis venu pour que les jeunes puissent bénéficier d’infrastructures intéressantes pour pratiquer leur passion, qui est le football, c’est-à-dire le football de haut niveau. Pour moi, il y a aussi le football de masse. Les infrastructures qu’on va mettre en place, on les laissera à la disposition des jeunes qui n’ont pas les moyens d’aller jouer sur les terrains synthétiques. C’est formidable, parce que je dois beaucoup à l’Afrique. Dans le Nord de Lens, la région a été habitée pendant longtemps par des mineurs, qui produisaient 15% de l’énergie française. Ce sont des gens qui sont méritants. Il y a du talent au Sénégal. Ce qu’on peut maintenant donner aux jeunes, ce sont des infrastructures pour qu’ils puissent évoluer dans de meilleures conditions. Il y a des joueurs en devenir au Sénégal. Tout le monde ne va pas devenir Sadio Mané, mais on va leur donner du plaisir avec le sport, notamment le football. On va faire des centres d’entrainement, accueillir des enfants. Ce qui m’intéresse, ce sont les gamins. Même s’ils ne seront pas tous professionnels, on va leur apporter beaucoup de plaisir.»

Ce qu’il retient des joueurs sénégalais passés par le Rc Lens : «J’en ai eu beaucoup, des joueurs africains, mais ce sont les joueurs sénégalais qui m’ont beaucoup apporté, en terminant deuxième du championnat et en demi-finale en coupe d’Europe. J’ai commencé avec Jules François Bocandé. Ensuite, il y a eu la génération dorée de 2002, avec El Hadji Diouf, Pape Sarr, Pape Bouba Diop, Ferdinand Coly. Je l’ai dit une fois en conférence et il y a 18 ans, quand la France a perdu contre le Sénégal, moi je ne disais rien. Parce que j’étais le plus heureux. Il y avait quatre joueurs dans l’équipe de Lens. Si je viens au Sénégal, c’est pour rendre à ce pays ce qu’il m’a apporté dans ma carrière de président de Lens. Cette génération m’a beaucoup marqué. D’abord, c’étaient des joueurs qui n’avaient peur de rien, mais qui amenaient une confiance incroyable dans le groupe. Ils étaient capables d’escalader des montagnes. Même si on a raté le titre en 2002, après avoir été battus par Lyon. Vous prenez quelqu’un comme Bouba Diop, il était un grand monsieur. Ferdinand Coly, pareil. El Hadji Diouf a souvent été critiqué, mais j’avais la chance de beaucoup parler avec lui. Il a toujours été respectueux du public, du club. C’est une génération qui m’a marqué. J’ai été très marqué par le premier Sénégalais, Jules François Bocandé, un grand monsieur.»

Le contact avec ses anciens joueurs : «Je suis tout le temps en contact avec ces joueurs sénégalais passés au Rc Lens. Ferdinand Coly est revenu au Sénégal et on a parlé au téléphone il n’y a pas longtemps. El Hadji Diouf, on s’est vu à deux reprises pour les cinq fois que je suis venu au Sénégal. Pape Bouba Diop est à Reims, mais il n’est plus dans le football.

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