Des proches de Guy Marius Sagna ont soutenu que ce dernier n’aurait pas droit aux appels téléphoniques tous les quinze (15) jours, comme les autres détenus du Camp pénal de Liberté 6.Selon le journal Observateur dans sa livraison de ce lundi, une source judiciaire a confirmé de telles allégations. Seulement, précise-t-elle, ce refus catégorique des autorités pénitentiaires de permettre au leader de Frapp France Dégage d’émettre des appels tous les 15 jours n’est aucunement une violation de ses droits. »Le dossier de Guy Marius Sagna est en instruction. Et le cas échéant, le détenu ne peut avoir droit aux appels à chaque quinzaine. Il n’est pas du ressort des responsables de la prison d’autoriser ces appels, c’est le Doyen des juges d’instruction qui les autorise et délivre aussi les permis de visite. Ces appels sont autorisés seulement pour le prévenus condamnés ou ceux dont le dossier d’instruction est bouclé. Mais les détenus qui sont en détention provisoire ou qui ont leur dossier en instruction n’ont pas droit à ces communications-là, » détaille la source judicaire. Guy Marius totalise 79 jours de détention au Camp pénal de Liberté 6.Il avait été arrêté avec ses camarades alors qu’ils dénonçaient la hausse du prix de l’électricité devant les grilles du Palais de la République. Tous ses codétenus ont été libérés sauf lui.
